Paris — New York

Jannis Kounnellis
Les manteaux

24 janvier – 25 février 2019
13 rue de Téhéran, Paris
Quelle que soit à première vue l’apparente brutalité de ses oeuvres, Kounellis (1936-2017) a toujours placé l’être humain au coeur de son travail : par les proportions choisies (la dimension du lit double, celle de la feuille de papier), par les pièces de vêtement fréquemment présentes (chapeau, manteau, chaussures, bas…) par la dimension « morale » qui traverse son oeuvre depuis ses débuts.

En 2014, trois ans avant sa mort, Kounellis réalisait dans l’atelier Albicocco de Udine (Italie) une spectaculaire suite de douze grandes gravures (220 x 120 cm) au tirage très limité (12 ex.). Empreintes de manteaux sur de grandes plaques de métal, ces eaux-fortes impressionnantes ne sont pas sans évoquer les puissantes scénographies qu’il a pu inventer pour le théâtre ou l’opéra. Ces sortes de grands suaires prennent aussi maintenant une dimension prémonitoire. Jamais encore exposées hors d‘Italie, nous les présentons accompagnées de trois oeuvres uniques composées avec des manteaux, ou leurs empreintes, agencés sur ces feuilles de métal qui étaient les « toiles » de cet artiste qui se considérait toujours comme un peintre.

Une importante rétrospective de Kounellis, organisée par Germano Celant, l’inventeur de la formule Arte Povera, ouvrira à la Fondation Prada, en mai 2019 à Venise, au moment de la Biennale.

La Galerie Lelong & Co. publie en volume un long entretien de Jérôme Sans avec Jannis Kounellis réalisé en 2011 et jamais édité en français.

Vues d’exposition

Courtesy Galerie Lelong & Co.
Courtesy Galerie Lelong & Co.
Courtesy Galerie Lelong & Co.